Skip to main content

Hausse des tarifs d’électricité et risque de pénurie

2022

SPGI vous accompagne dans l’élaboration d’une stratégie énergétique gagnante.

Les prix de l’électricité vont fortement augmenter en 2023. La Commission fédérale de l’électricité ElCom a estimé une augmentation moyenne de 27% en Suisse pour un ménage type. En tenant compte des coûts moyens du réseau et de l’énergie, il a également été établi que les petites et moyennes entreprises suisses allaient subir un accroissement de 24% de leur tarif total.

Les Services industriels de Genève (SIG) ont estimé une évolution moyenne des tarifs d’électricité de 22%, ce qui positionne le canton dans la fourchette basse au niveau national. Le directeur général des SIG, Christian Brunier, s’est récemment exprimé à ce sujet et a avancé les principaux facteurs à l'origine de la crise énergétique sur les marchés européens :

  • la baisse des énergies fossiles disponibles,
  • le retour d’une logique de sécurité énergétique nationale en Europe au détriment de la notion de réseau européen,
  • la hausse du prix du gaz,
  • la sortie du nucléaire et la réduction de la dépendance aux énergies fossiles,
  • les opérations spéculatives des traders et des producteurs.

Grâce aux barrages installés le long du Rhône et aux parcs solaires, Genève bénéficie d’une répercussion modérée. En effet, les SIG produisent pratiquement 40% de l’électricité consommée au tarif régulé et profitent de contrats à long terme auprès de producteurs hydroélectriques suisses. Toutefois, une partie de l’électricité obtenue sur les marchés est directement impactée par la forte hausse des tarifs et le risque de pénurie.

À cet égard, le mois dernier, les autorités du canton de Genève souhaitaient avancer rapidement vers une réduction drastique de la consommation énergétique, en s'appuyant sur le plan climat cantonal et sur le nouveau règlement sur l'énergie.

Pour y parvenir, le secteur immobilier doit inévitablement apporter sa pierre à l’édifice. Le parc bâti genevois compte pour plus de la moitié de la consommation d’énergie finale du canton. Par ailleurs, l’abaissement du seuil de l’indice de dépense de chaleur (IDC) de 600 à 450 MJ/m2/an place désormais 60% du parc, soit 29’000 bâtiments, au-delà des plafonds admissibles. Les propriétaires sont dorénavant contraints d’entreprendre des travaux de rénovation complets ou des mesures d’optimisation énergétiques.

Étant donné que 70% de la consommation énergétique d’un bâtiment soient imputables au chauffage, il serait primordial de réviser le système de production de chaleur et d'envisager l’installation de panneaux photovoltaïques. Dans l’intervalle, le plafonnement de la température maximale de chauffe à 20°C permettrait de réduire de façon importante la consommation d'un bâtiment, sans pour autant avoir une incidence sur le confort des utilisateurs. D’autres mesures d'économie d’énergie peuvent être appliquées, telles que :

  • la mise en place de systèmes coordonnant la météo et les installations de chauffage,
  • l’amélioration de l’enveloppe thermique,
  • l'optimisation du système d’éclairage des parties communes,
  • l’assainissement de la ventilation et de la climatisation,
  • la révision du système de chauffage et l’installation de circulateurs de chauffage correctement dimensionnés,
  • le remplacement des anciens appareils électroménager de la buanderie,
  • l'instruction et le conseil aux locataires ou propriétaires-occupants.

Avec plus de 25 ans d’expérience dans la gestion de projets de construction, Michel Laurin, responsable du département Gestion de Projets chez SPGI, collabore régulièrement avec des propriétaires immobiliers dans la mise en œuvre d’un concept énergétique durable et profitable. Selon lui, il existe différents avantages dans l’établissement d'un concept de rénovation énergétique à Genève :

  • exemption de l'impôt foncier complémentaire,
  • subventions énergétiques ;
    1. subvention énergétique de l'Assistance à maitrise d’ouvrage (AMO) pour aider à payer un "chef de projet énergétique" reconnu,
    2. prime énergie AMO pour le propriétaire lorsque 85% des objectifs de performance sont atteints après travaux,
    3. subvention Assistance à maîtrise d'usage (AMU) pour rémunérer un spécialiste reconnu pour accompagner les locataires ou utilisateurs du bâtiment dans la mise en œuvre des mesures d'économies d'énergie préconisées,
    4. Contrat de Performance Energétique (CPE) qui permet, sur une période de 10 ans, le transfert des coûts d'investissement aux utilisateurs à travers le décompte de charges,  
  • déduction comptable des coûts d'investissement et des charges énergétiques pour réduire les impôts sur le revenu des entreprises,
  • augmentation de la valeur du bâtiment,
  • réduction des charges locatives à long terme,
  • augmentation de l'attractivité et de la liquidité de l'immeuble sur le marché,
  • conformité à la réglementation et réduction du risque de défaillances techniques.

Ayant eu la charge des pôles infrastructure et facility management pour le compte de grandes institutions de l’arc lémanique, Michel Laurin saura vous accompagner dans l’exploitation du potentiel d'économie d’énergie de votre bien immobilier en tenant compte des coûts d'investissement nécessaires et des retombées financières. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez de plus amples renseignements.